Entrevue avec Marie Mai, chanteuse
Cette entrevue a été réalisée par Alicia Boissonneault, Bianka P.-Pellerin, Kim P.-Pellerin, Mia P.-Pellerin du Comité 12-18 de Notre-Dame-de-Lourdes.
Vous avez une belle fille. Aimeriez-vous avoir d’autres enfants ?
J’aimerais ça je pense oui. J’aimerais vraiment ça. Quand est-ce que ça va arriver? Ça ce n’est pas nous qui décidons de ça, mais je dirais que oui ça devient de plus en plus clair. J’ai de la difficulté à le verbaliser parce que c’est tout récent en fait que j’ai ressentie ce besoin-là. Donc ça s’en va dans l’univers…
Qu’est-ce que vous pensez des jeunes et la cigarette /vapoteuse ?
Ouhh! Ça c’est un fléau. En fait, la vapoteuse a été créée pour arrêter de fumer. À la base, c’était ça. Ça a toujours été passé comme une période de transition qui pouvait aider les fumeurs, les gros fumeurs, à arrêter. C’est sûr et certain que quand je vois des jeunes vapoter, je fais comme « oh boy », on est passé à côté de ce qu’on voulait faire! C’est clairement quelque chose de gros, quelque chose qui a besoin d’être changée, d’être régularisée. On doit enlever ça de la main des jeunes. Si on pouvait enlever ça de tout le monde! Donc oui, il est temps que ça arrête.
Qu’est-ce qui vous rend la plus fière de votre travail?
Ce qui me rend le plus fière de mon travail, c’est de voir à travers les années l’impact que mes mots et mes musiques ont eu chez les gens et chez les jeunes. De voir aussi qu’ils continuent d’avoir un impact chez mon public. Moi, faire de la musique, ça a toujours été en émotions. J’aime partager ce que j’ai appris, ce que j’ai vécu, que les gens se sentent moins seuls. Parce que moi, quand je vivais des périodes qui étaient plus difficiles, où je ressentais le besoin de l’écrire, j’aurais probablement aimé ça avoir quelqu’un qui me chante des chansons comme ça, quand j’avais besoin d’en entendre. Pour moi, l’écriture c’était une forme de thérapie. Ça me fait du bien de mettre ça sur papier quand je sens que ça fait du bien aux gens d’entendre ces beaux messages-là. Je me trouve très très privilégiée de pouvoir avoir ce lien là avec le public. Donc, définitivement de sentir que je peux inspirer et apporter un petit peu de lumière dans leur vie me rend fière.
Que pensez-vous des jeunes qui s’impliquent bénévolement dans leur municipalité?
Bien ça, écoute, je pense que de façon plus large, moi les jeunes m’inspirent beaucoup de par la volonté et la résilience. Les jeunes qui s’impliquent veulent faire une différence. Donc c’est sûr et certain que, quand je vois des jeunes qui font une différence en faisant des actions concrètes en s’impliquant dans leur communauté, en s’impliquant dans leur école, ça me touche vraiment. Tellement que mon intuition, que mon feeling va sentir que la prochaine génération a quelque chose de spécial. C’est vrai. C’est fondé! Donc moi, j’encourage à faire une différence.
À 18 ans, vous avez participé à l’émission Star académie. Qu’avez-vous gardé comme souvenir?
En fait, Star Académie, ça le dis, c’est une école. C’est vraiment une période de ma vie où tout s’est défilé devant mes yeux très très rapidement. Ça a duré 9 semaines, donc 9 semaines sans voir ta famille, tes amis, mais où tu apprends. Jour après jour, heure après heure, tu n’as pas de pause. Tu es constamment dans un tourbrouillon d’inspiration et de cours de chants, de cours de danses, de cours de théâtre, de cours d’éducation physique. Tu baignes dans ce que tu aimes le plus. Donc, pour moi, c’est là que j’ai travaillé vraiment à peaufiner ce que je faisais. J’étais jeune, j’avais 18 ans. J’étais comme une éponge dans ce temps-là. Ça m’a vraiment servi à faire ce que je voulais faire. Ça m’a servi d’école.
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique?
C’est très important et pas juste à l’école. C’est vraiment important dans la vie pour plein de raisons différentes. Pour les endorphines premièrement parce que notre tête a besoin de ça. On a besoin de se dépenser pour avoir un sentiment de bien-être. Moi je dis toujours que c’est important d’avoir un esprit sain dans un corps sain. Faire attention à ce qu’on mange, faire attention à ce qu’on met dans notre corps faire attention justement à garder un équilibre qui est très important. Nos jeunes en santé, on veut qu’ils grandissent pour devenir des adultes en santé. Donc c’est important d’optimiser tout ce qu’on fait avec notre corps pour être sûr de se trouver sur la bonne ligne.
À quel âge avez-vous commencé votre carrière de chanteuse?
J’ai commencé ma carrière professionnelle de chanteuse à 18 ans. Ma 1ère chanson que j’ai composée, j’avais 6 ans et demi. J’ai dit à ma mère : « Moi, plus tard, je vais être une chanteuse. Est-ce que tu me crois? » Ma mère m’a dit : « Si c’est ce que tu veux faire, parfait! Ça va prendre du travail par exemple. Il ne faut vraiment pas que tu lâches ». Et j’ai dit : « Non, je sais. C’est ce que je veux faire de toute façon. » Donc, je me suis conditionnée à faire ça. À 6 ans et demi, la seule chose que je voyais dans ma tête, c’était une scène. C’est ça que j’allais faire et c’est ça que j’ai fait. Je me suis préparé mentalement à ça.
C’est où le plus loin que vous êtes allée pour un spectacle?
Le plus loin que je suis allée pour faire un spectacle, c’est à Los Angeles. Je suis allée en France aussi pour faire plusieurs spectacles. J’ai fait les premières parties de Garou pendant plusieurs années. Après ça, j’ai fait une tournée avec Simple Plan aussi en France. Je fais quand même des spectacles assez loin, mais j’aimerais ça en faire encore plus loin. J’aimerais ça vraiment que ma musique puisse voyager sur d’autres continents.
Entrevue avec Rose Guillemette, entreprise Kears
Cette entrevue a été réalisée par Jinny Descôteaux du Comité 12-18 de Ste-Clotilde-de-Horton.
Décrivez-nous votre entreprise.
C’est une boutique en ligne. Je vends des produits fabriqués avec des matières recyclées. On a des sandales, des manteaux, des maillots de bain pour homme et femme.
Quel type de métiers peut-on trouver dans votre entreprise ?
C’est vraiment vaste. Il y en a autant en développement de produits, en marketing, en ‘’marketing web’’, comptabilité et affaires internationales. Il faut répondre aux courriels avec les influenceurs… C’est un peu des métiers qu’on ne peut pas encore catégoriser parce que c’est encore en développement. Au niveau des influenceurs, il y a toute la recherche et il faut leur écrire. Juste ça, ça pourrait être un emploi. Ça commence à se développer dans les entreprises, mais ce sont des postes qui sont encore inexistants et qui n’ont pas vraiment de nom à part ‘’marketing web’’. C’est vraiment la majeure partie de tout ce que je fais.
Quel est le procédé pour recycler les 14 000 bouteilles d’eau ?
Du polyester et du nylon, c’est du plastique. La bouteille est reprise, défaite en petites particules et fondue. Ensuite avec ça, il la tisse à nouveau. C’est comme une passoire dans laquelle le plastique est mis et chauffé. Il devient liquide. Ça sort en fils et c’est tissé en filaments. Ça fait du tissu. Ce sont des fournisseurs qui me le font. Quand j’ai étudié en mode, on avait un cours de textile. Nous avons appris comment le polyester était fait. Je me suis dit à ce moment-là qu’il fallait le recycler, c’était logique. Ça fait 5 ans de ça et ça ne se faisait pas vraiment, mais là, ça commence à être quelque chose de plus fréquent. Avant, ce n’était presque pas pensable de faire ça. Je sais, par mètre de tissu, ça équivaut à combien de bouteilles d’eau.
Quelles qualités de base recherchez-vous chez vos employés lorsque vous les embauchez ?
Je n’ai pas encore d’employés. Pour l’instant, je suis seule. Mais si j’en avais, ce serait l’ouverture d’esprit. Il faut être ouvert à tout le monde. Surtout, ce que je rechercherais, ce serait vraiment d’aimer ce que tu fais. Moi j’aime ce que je fais et j’aime aussi que les gens avec qui je travaille aiment ce qu’ils font. Je ne veux pas avoir à les pousser. Il faut qu’ils ‘’trippent’’ à faire ça, que ça les passionne.
Y’a-t-il des réalisations ou des projets de votre entreprise dont vous êtes particulièrement fière ?
Oui, on a réussi à recycler en 6 mois à recycler 13 769 bouteilles d’eau en plastique. Là-dedans, je ne compte pas les filets à pêche, les retailles de tapis et les retailles textile.
Selon vous, quelles sont les avantages à travailler en région ?
Comme c’est petit, un peu tout le monde se connaît. Pour moi, ça n’a pas été long et tout le monde a su. Ça se parle. À Victoriaville, j’ai vendu beaucoup de maillots et des sandales. Le 1/ 10 de mes ventes vient de Victo, c’est quand même beaucoup.
Comment se passe une journée de travail pour vous?
En me levant, je regarde mon cellulaire et je réponds à mes messages et courriels. Ensuite, je me fais une liste de ce que j’ai à faire dans ma journée. J’essaie de tout faire. Ce n’est pas tout le temps évident. Ça varie beaucoup. Une journée je peux m’occuper de mon site Internet, l’autre journée du ‘’marketing’’, ensuite une journée avec les nouveaux produits. Ça dépend tout le temps.
Quelle est la partie de votre travail que vous préférez ?
Ce que j’aime le plus, c’est le ‘’marketing web’’, les médias sociaux et le développement de produits.
Jusqu’où rêvez-vous d’amener votre entreprise ?
J’aimerais que ce soit une multinationale, mais mon but est vraiment de recycler le plus que je peux. C’est vraiment ce que je veux faire, soit recycler le plus de produits et de matériel possible pour en créer d’autres. C’est ma vision.
Pour quelles raisons devrait-on travailler pour votre entreprise ?
Je veux aider le plus possible. Je pense que c’est ça quand tu recherches un peu plus que juste un emploi où tu travailles. Nous, on veut vraiment faire quelque chose de positif. On prend toutes sortes de matières pour en créer d’autres. C’est certain que plus tard, j’aimerais ça m’associer avec des causes.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?
C’est l’entrepreneuriat et de voir les histoires des autres personnes. J’écoute beaucoup de films. Comme exemple le film de Facebook, le film de Apple, le film de Lady Gaga… Autant des artistes que des entrepreneurs. Je trouve ça fou de partir quelque chose, de le faire et de savoir toute l’histoire de la personne. Ça m’inspire et c’est ce qui me pousse.
Pour vous la persévérance scolaire c’est quoi ?
Pour moi, c’est même si tu as de la difficulté à l’école, c’est d’aller demander de l’aide. C’est de prendre l’aide quand tu en a besoin.
Quel message voulez-vous lancer aux jeunes de notre région ?
Peu-importe ce que tu veux, je pense que tu peux y arriver. Il faut juste que tu sois vraiment déterminé, que tu aies envie d’atteindre ton but et que tu mettes tous les efforts pour y arriver. Je pense vraiment que peu importe tu pars d’où, ce que tu veux faire tu peux le faire. Ça dépend de tes intentions. Je prends comme exemple M. Louis Garneau. Il ne savait même pas faire du vélo et il s’est rendu aux Jeux Olympiques en vélo compétitif. Il faut juste vouloir et tu pourras faire n’importe quoi.
Que pensez-vous des jeunes qui s’impliquent bénévolement dans leur municipalité ?
Je trouve ça vraiment ‘’cool’’ parce que moi aussi j’ai déjà fait du bénévolat. Deux voyages humanitaires, un en Haïti et un au Guatemala. Je sais ce que c’est et j’encourage vraiment cela. Ça ouvre l’esprit de voir d’autres cultures. Le fait d’aller là-bas, ça m’a permis de voir c’était quoi vivre avec rien, dans les déchets. Au Guatemala, ils vivent dans des poubelles, littéralement. J’avais 15 ans et c’est à ce moment que j’ai commencé à faire plus attention. Ça part de là, ça m’a mené à créer des produits entièrement recyclés.
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique ?
Je pense que c’est important. Je ne suis pas une personne qui est très très active, mais je vais courir de temps en temps. Je pense qu’au moins une à deux fois par semaine c’est bon.
Que pensez-vous de la relation entre les jeunes et la cigarette ou la vapoteuse ?
Moi je ne fume pas. Je trouve ça un peu ridicule. C’est une perte d’argent et un mauvais investissement selon moi. Je ne vois pas l’intérêt de fumer. Ça ne sert à rien à part te gâcher les poumons.
Entrevue avec Dominic Angers, propriétaire de la Pépinière L’Avenir
Cette entrevue a été réalisée par Cloé Girard et Gaëlle Pailloux, du Comité 12-18 de L’Avenir.
Pourriez-vous nous décrire votre entreprise ?
Moi, j’ai une entreprise horticole. On vend des plantes au niveau du grossiste. Cela veut dire à d’autres centres jardin et à d’autres entreprises. On a un point de vente directement sur notre ferme. Cela veut dire qu’on a un centre jardin et une pépinière.
Quels types de métiers peut-on retrouver dans votre entreprise ?
Chez nous, on a vraiment un petit peu de tout. On a des horticulteurs qui ont étudié en horticulture, des personnes qui ont plus étudié la mécanique pour faire l’entretien de la machinerie, des personnes qui aiment juste l’art pour faire des créations de pots et fleurs, des vendeurs pour conseiller les gens et vendre les produits, des personnes au bureau pour faire la comptabilité et faire du service à la clientèle. On a un petit peu de tout chez nous à la pépinière.
Y a-t-il des réalisations ou des projets de votre entreprise dont vous êtes particulièrement fier ?
Je représente la deuxième génération dans mon entreprise. Cela veut dire que mon père a lancé l’entreprise dans les années 75 et moi, j’ai pris la relève il y a une quinzaine d’années. Cela veut dire que je suis rendu propriétaire de l’entreprise. D’avoir juste faite le transfert de l’entreprise avec mon père et d’avoir amené celle-ci où elle est rendue aujourd’hui est une grande fierté pour moi.
Quelles qualités de base recherchez-vous chez vos employés lorsque vous les embauchez ?
Ça me prend des personnes qui sont ouvertes d’esprit, qui sont capables de s’adapter aux nouvelles réalités. On a n’est pas beaucoup d’employés chez nous, donc on doit être capable de toucher un petit peu à tout. Je cherche beaucoup des personnes qui ont une bonne attitude parce qu’avec une bonne attitude, on peut aller loin. Ainsi, on est capable de les former pour qu’ils soient capables de faire des choses. Avec une mauvaise attitude, bien ce n’est jamais bon. Alors on cherche de bonnes personnes pour travailler chez nous.
Comment se passe une journée de travail pour vous ?
Moi ça commence de très de bonne heure. Je commence souvent, surtout dans l’été, pas l’hiver vu qu’on est saisonnier, aux alentours de 5 h 30 dans les bureaux. Pour la suite, quand mes employés entrent, je fais le tour pour s’assurer qu’ils savent quoi faire et où ils s’en vont. Après cela, je vais diviser ma journée entre le travail dans la pépinière et le travail de bureau. Parfois je vais faire des livraisons et à travers cela, je m’occupe de mes enfants. À 17 heures, j’ai fini ma journée de travail et je m’occupe de mes enfants.
Selon vous, qu’est-ce qu’un bon entrepreneur ou un bon dirigeant ?
Je pense que ça prend, pour être un bon dirigeant surtout de nos jours, une personne qui est ouverte d’esprit, qui accepte les différences de chacun de ses employés, qui est à l’écoute de ses employés et qui essaie de mieux communiquer avec eux autres. Moi j’essaie de les écouter, de voir ce qui ne va pas, qu’est-ce qui pourrait s’améliorer et comment il pourrait travailler mieux. Je pense que cela prend une très bonne ouverture et une très bonne écoute.
Selon vous, quels sont les avantages à travailler en région (les atouts de la région pour une entreprise) ?
Bien souvent, cela apporte des équipes, je pense, un petit peu tissées plus serrées. En campagne, le monde vient vraiment chez nous parce qu’ils aiment y travailler. Cela crée une belle ambiance. Une belle petite équipe fait que c’est plaisant de travailler dans les plantes. Oui il y a des intempéries, mais cela reste que c’est un super beau métier. C’est plaisant et il y a plein de beaux défis à relever à travers tout cela.
Pour quelles raisons devrions-nous travailler chez vous ?
Un petit peu pour les mêmes raisons que je viens de vous nommer. On est une belle entreprise, une belle équipe, on a plein de beaux défis et on essaie d’agrandir un petit peu chaque année. On travaille avec le public, donc pour ceux qui aiment travailler avec le public, j’ai de la place. Ceux qui aiment travailler avec les plantes peuvent travailler avec les plantes, on travaille à l’extérieur, on essaie de faire attention un petit peu à tout le monde. Je prends le temps de les écouter. On a un club social où on fait des 5 à 7, des soupers, des choses comme cela pour créer une belle atmosphère entre nous. Je pense que nous sommes une entreprise en développement et on essaie de créer de belles relations entre nous autres.
Quelle est la partie de votre travail que vous préférez ?
Souvent, ce que j’aime le plus, c’est des fois vers 5 h 30 le matin, quand je fais le tour de ma pépinière tranquille, quand le soleil se lève. C’est probablement une des périodes que j’aime le plus. C’est plaisant, c’est tranquille. La pépinière est souvent très propre et belle. Je ne suis pas dans le feu de l’action. Aussi j’aime le fait de mettre les mains dans la terre, de travailler même lors des journées où il pleut. Je mets mon imperméable et cela fait des journées différentes que j’aime bien aussi.
Comment faites-vous pour décrocher?
On ne décroche jamais vraiment. Par contre, depuis quelques années, je me suis remis au sport. Aussi, quand je suis avec mes enfants, quand je finis de travailler et je suis avec eux, j’essaie de ne pas penser à autres choses. J’essaie de juste me concentrer sur mes enfants et de garder le focus sur eux. On a de petites vacances ici et là. Je travaille beaucoup et j’essaie de bien de doser mon travail et mes vacances. Ce n’est pas toujours facile, mais je pense qu’avec mes enfants, que je décroche le plus.
Jusqu’où rêvez-vous d’amener votre entreprise (projets de croissance, de développement de produits…) ?
Le plus loin possible! Je n’ai pas nécessairement juste une ambition de grossir, grossir, grossir. Tout ce que je veux à la base, c’est de bien faire vivre ma famille, de bien élever mes enfants, avoir tout ce que j’ai de besoin pour pouvoir les éduquer et de garder mon équipe en place aussi. De garder un équilibre dans tout cela et pas nécessairement de grossir à tout prix. Il y a une pénurie de main-d’œuvre présentement et c’est donc plus difficile de grossir de nos jours. J’essaie d’introduire de nouvelles technologies, des nouvelles manières de faire pour que tout le monde soit le plus heureux possible. C’est un peu la structure que j’essaie d’améliorer afin d’amener mon entreprise plus loin.
Que pensez-vous des jeunes qui, bénévolement, s’impliquent dans leur municipalité et organisent des activités pour dynamiser leur milieu ?
Bien je pense que c’est super bon pour les jeunes de se reconnecter avec la vie de tous les jours. Probablement que vous avez déjà entendu parler que tout le monde dit que les jeunes sont juste devant leurs écrans. De sortir de chez vous, d’aller vous impliquer dans autres choses, de voir autres choses, je pense que c’est ultra important. Cela vous fait rencontrer d’autres personnes. C’est indispensable.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?
Oh super ! Méchante question… Plein de choses… J’aime la nature, j’aime me promener. J’ai un peu moins de temps avec la conciliation travail-famille aujourd’hui vu que j’ai des jeunes enfants. Mes enfants m’inspirent beaucoup, ma conjointe m’inspire beaucoup. Tout ce qui est nature, de me promener, de prendre le temps de faire les choses m’inspirent beaucoup.
Que pensez-vous de la relation entre les jeunes et la cigarette et/ou vapoteuse ?
Je n’ai jamais fumé de ma vie et je déteste cela. J’ai déjà eu des occasions de dire que je pouvais fumer, mais je n’ai jamais fumé. Je trouve que c’est hypothéquer notre vie à plus long terme et pour probablement juste avoir l’air « cool ». Cela hypothèque beaucoup notre vie. C’est comme un gâteau au chocolat. Si tu y goûtes, tu as envie d’en manger. C’est un peu cela la cigarette. Si tu n’y touches pas, tu ne sauras pas c’est quoi et tu ne seras pas accro. Je trouve qu’il y a une facilité de nos jours, surtout avec les vapoteuses. Je ne sais pas si beaucoup de jeunes fument encore la cigarette, mais vapoter, je trouve que c’est la pire chose. Je trouve cela plate de voir les jeunes vapoter sur le bord des écoles, surtout secondaires. Il y en n’a pas tant que cela qui vapote, mais c’est flagrant quand tu passes en ville.
Quel message voulez-vous lancer aux jeunes de notre région ?
Qu’il y a des emplois proches, qu’il y a plein de choses à faire, continuez de vous impliquer comme vous faites là! Je trouve cela génial, cela vous fait sortir de votre coquille et cela va vous servir toute votre vie. Moi, c’est super de voir des personnes comme vous qui s’impliquent dans la réalisation d’entrevues. Ça peut vous servir dans les communications, à faire d’autres entrevues et à communiquer avec des journaux ou autres publications. Je trouve cela super important pour la jeunesse de s’impliquer comme vous le faites.
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique ?
Bien, l’activité physique c’est primordial! Plus on vieillit, même jeune comme vous autres, je pense que c’est important. Même moi à l’école, je n’étais pas le plus sportif. Je voulais suivre des amis plus sportifs. J’ai mis cela dans ma routine. Je me suis forcé et puis cela a apporté des bonnes répercussions. À faire du sport, cela me permet de me vider l’esprit, de rester en forme. À court terme, encore là, il n’y a pas d’effets néfastes. Plus tu vieillis, je ne suis pas bien vieux, mais je le vois, je ne suis pas en forme. C’est bien important et aussi, je me suis remis au gym. Je me libère l’esprit, je me sens bien. Quand je vais faire une activité avec des amis, je n’ai pas l’impression de mourir. Je peux aussi me jeter par terre avec mes enfants et jouer avec eux sans avoir l’impression de mourir. C’est ultra important, c’est plaisant et cela oxygène. Si cela ne va pas bien et que vous avez des difficultés à faire vos devoirs et bien allez courir en faisant 2 sois le tour de votre maison. Vous serez bien ensuite et serez plus focus sur vos devoirs. Moi, je m’entraîne vers 5 h le matin ces temps-ci et quand je reviens au bureau, je suis plus prêt. Cela aide dans plusieurs sphères de nos vies.
Marie-Michèle Faucher: une nouvelle intervenante jeunesse !
Lyster, le 11 février 2020 – Les administrateurs de Partenaires 12-18 sont heureux de souhaiter la bienvenue à leur nouvelle intervenante jeunesse, pour la MRC de Drummond, Mme Marie-Michèle Faucher.
Native de Sherbrooke, dans la région de l’Estrie, Mme Faucher a reçu son diplôme d’études secondaires en 2004, à l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville. Elle a poursuivi ses études postsecondaires et a obtenu une attestation en Éducation à la petite enfance.

Après l’arrivée de ses 2 premiers enfants, Mme Faucher a découvert une passion sans borne sur tout ce qui entourait la périnatalité. Ce qui l’a menée à l’obtention d’un diplôme d’Accompagnante à la naissance. Les années ont passé et 3 autres enfants se sont ajoutés. Les dernières années ont donc été consacrées à l’éducation de ses enfants. Elle s’est aussi impliquée pendant cette période dans le Comité de parents de l’école primaire située à L’avenir où étudient ses enfants. Elle a réalisé plusieurs projets et diverses activités.
Maintenant presque tous rendus à l’école, Mme Faucher tenait à relever un nouveau défi. Rejoindre l’équipe de Partenaires 12-18 représente pour elle l’occasion de faire une différence dans la vie des jeunes.
Elle sait à quel point l’adolescence peut s’avérer une période difficile. Aussi, elle veut aider les jeunes en les impliquant davantage dans la vie de leur municipalité. Elle veut les aider à réaliser des projets stimulants et leur permettre de vivre des expériences enrichissantes. Elle accueille donc cette opportunité qui s’offre à elle, avec confiance et fébrilité.
Pour débuter, elle se consacrera surtout dans le volet « Loisir » de Partenaires 12-18 / Arthabaska. Elle accompagnera les jeunes des municipalités de Durham-Sud, L’Avenir, Lefebvre et St-Félix-de-Kingsey, situées dans la MRC de Drummond, dans leur engagement citoyen.
À propos de Partenaires 12-18
Partenaires 12-18 est une organisation en constante évolution qui favorise le développement des aptitudes des jeunes. En encourageant leur engagement citoyen dans la vie de leur milieu, l’organisme s’assure que les adolescents se développent sainement. Par le fait même, avec le soutien des différents acteurs du milieu, leur implication contribue à améliorer la qualité de vie des populations concernées. Les services de Partenaires 12-18 s’activent maintenant dans plus de 20 municipalités, responsabilisent plus de 250 adolescents directement, s’adressent à plus de 1 100 jeunes et touchent indirectement plus de 100 000 personnes.
Source : Gilles Cayer, directeur général