Cette entrevue a été réalisée par Alicia Boissonneault, Bianka P.-Pellerin, Kim P.-Pellerin, Mia P.-Pellerin du Comité 12-18 de Notre-Dame-de-Lourdes.
Vous avez une belle fille. Aimeriez-vous avoir d’autres enfants ?
J’aimerais ça je pense oui. J’aimerais vraiment ça. Quand est-ce que ça va arriver? Ça ce n’est pas nous qui décidons de ça, mais je dirais que oui ça devient de plus en plus clair. J’ai de la difficulté à le verbaliser parce que c’est tout récent en fait que j’ai ressentie ce besoin-là. Donc ça s’en va dans l’univers…
Qu’est-ce que vous pensez des jeunes et la cigarette /vapoteuse ?
Ouhh! Ça c’est un fléau. En fait, la vapoteuse a été créée pour arrêter de fumer. À la base, c’était ça. Ça a toujours été passé comme une période de transition qui pouvait aider les fumeurs, les gros fumeurs, à arrêter. C’est sûr et certain que quand je vois des jeunes vapoter, je fais comme « oh boy », on est passé à côté de ce qu’on voulait faire! C’est clairement quelque chose de gros, quelque chose qui a besoin d’être changée, d’être régularisée. On doit enlever ça de la main des jeunes. Si on pouvait enlever ça de tout le monde! Donc oui, il est temps que ça arrête.
Qu’est-ce qui vous rend la plus fière de votre travail?
Ce qui me rend le plus fière de mon travail, c’est de voir à travers les années l’impact que mes mots et mes musiques ont eu chez les gens et chez les jeunes. De voir aussi qu’ils continuent d’avoir un impact chez mon public. Moi, faire de la musique, ça a toujours été en émotions. J’aime partager ce que j’ai appris, ce que j’ai vécu, que les gens se sentent moins seuls. Parce que moi, quand je vivais des périodes qui étaient plus difficiles, où je ressentais le besoin de l’écrire, j’aurais probablement aimé ça avoir quelqu’un qui me chante des chansons comme ça, quand j’avais besoin d’en entendre. Pour moi, l’écriture c’était une forme de thérapie. Ça me fait du bien de mettre ça sur papier quand je sens que ça fait du bien aux gens d’entendre ces beaux messages-là. Je me trouve très très privilégiée de pouvoir avoir ce lien là avec le public. Donc, définitivement de sentir que je peux inspirer et apporter un petit peu de lumière dans leur vie me rend fière.
Que pensez-vous des jeunes qui s’impliquent bénévolement dans leur municipalité?
Bien ça, écoute, je pense que de façon plus large, moi les jeunes m’inspirent beaucoup de par la volonté et la résilience. Les jeunes qui s’impliquent veulent faire une différence. Donc c’est sûr et certain que, quand je vois des jeunes qui font une différence en faisant des actions concrètes en s’impliquant dans leur communauté, en s’impliquant dans leur école, ça me touche vraiment. Tellement que mon intuition, que mon feeling va sentir que la prochaine génération a quelque chose de spécial. C’est vrai. C’est fondé! Donc moi, j’encourage à faire une différence.
À 18 ans, vous avez participé à l’émission Star académie. Qu’avez-vous gardé comme souvenir?
En fait, Star Académie, ça le dis, c’est une école. C’est vraiment une période de ma vie où tout s’est défilé devant mes yeux très très rapidement. Ça a duré 9 semaines, donc 9 semaines sans voir ta famille, tes amis, mais où tu apprends. Jour après jour, heure après heure, tu n’as pas de pause. Tu es constamment dans un tourbrouillon d’inspiration et de cours de chants, de cours de danses, de cours de théâtre, de cours d’éducation physique. Tu baignes dans ce que tu aimes le plus. Donc, pour moi, c’est là que j’ai travaillé vraiment à peaufiner ce que je faisais. J’étais jeune, j’avais 18 ans. J’étais comme une éponge dans ce temps-là. Ça m’a vraiment servi à faire ce que je voulais faire. Ça m’a servi d’école.
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique?
C’est très important et pas juste à l’école. C’est vraiment important dans la vie pour plein de raisons différentes. Pour les endorphines premièrement parce que notre tête a besoin de ça. On a besoin de se dépenser pour avoir un sentiment de bien-être. Moi je dis toujours que c’est important d’avoir un esprit sain dans un corps sain. Faire attention à ce qu’on mange, faire attention à ce qu’on met dans notre corps faire attention justement à garder un équilibre qui est très important. Nos jeunes en santé, on veut qu’ils grandissent pour devenir des adultes en santé. Donc c’est important d’optimiser tout ce qu’on fait avec notre corps pour être sûr de se trouver sur la bonne ligne.
À quel âge avez-vous commencé votre carrière de chanteuse?
J’ai commencé ma carrière professionnelle de chanteuse à 18 ans. Ma 1ère chanson que j’ai composée, j’avais 6 ans et demi. J’ai dit à ma mère : « Moi, plus tard, je vais être une chanteuse. Est-ce que tu me crois? » Ma mère m’a dit : « Si c’est ce que tu veux faire, parfait! Ça va prendre du travail par exemple. Il ne faut vraiment pas que tu lâches ». Et j’ai dit : « Non, je sais. C’est ce que je veux faire de toute façon. » Donc, je me suis conditionnée à faire ça. À 6 ans et demi, la seule chose que je voyais dans ma tête, c’était une scène. C’est ça que j’allais faire et c’est ça que j’ai fait. Je me suis préparé mentalement à ça.
C’est où le plus loin que vous êtes allée pour un spectacle?
Le plus loin que je suis allée pour faire un spectacle, c’est à Los Angeles. Je suis allée en France aussi pour faire plusieurs spectacles. J’ai fait les premières parties de Garou pendant plusieurs années. Après ça, j’ai fait une tournée avec Simple Plan aussi en France. Je fais quand même des spectacles assez loin, mais j’aimerais ça en faire encore plus loin. J’aimerais ça vraiment que ma musique puisse voyager sur d’autres continents.