Entrevue avec Sara Dufour, auteure-compositrice-interprète, réalisée par Léanne Landry, Genevieve Duclos, Eliam Matteau, Sophie Beaulieu et Jade Fortier des Comités 12-18 de St-Pierre-Baptiste, Inverness et Villeroy.
Quelle genre d’adolescente étais-tu?
Premièrement, je n’ai pas fait de crise d’adolescence comme plusieurs jeunes font. Ma sœur en a fait une. Moi, je me décrirais plus comme étant une aventurière tripeuse. Je recherchais beaucoup le « fun ». À l’adolescence, j’ai fait énormément de pouce. Je voyageais beaucoup sur l’autostop comme on dit. Quand je manquais mon autobus, je partais à l’école sur le pouce. À 15 ans, je suis partie sur le pouce à Montréal avec une de mes amies pour aller voir des shows de punk à l’île Sainte-Hélène. Je ne l’ai pas dit à ma mère. Je disais tout à ma mère, mais trois mois plus tard. (rires) Après ça, je me rappelle avoir un « packsack » sur le dos et je me promenais. On veillait tard, on se levait tard, l’été surtout. Je me rappelle qu’avec deux piastres, on était vraiment heureuses. On allait s’acheter deux piastres de frites chez Noël avec une montagne de ketchup. On se disait : « La vie est belle. » C’était ça mon adolescence. C’était l’aventure. Je rêvais énormément d’aventures, encore aujourd’hui d’ailleurs. J’ai fait un peu de « skate ». J’ai fait beaucoup d’improvisation, ça a fait une grosse différence dans ma vie. J’ai été dans les cadets de l’air. J’ai commencé à jouer de la guitare à l’adolescence aussi. Je pense que ça fait le tour.
Il y a beaucoup de visuels et d’accessoires jaunes dans tes spectacles et ton image de marque. Est-ce qu’il y a une histoire derrière ce choix de couleur?
C’est vrai que j’ai une belle relation avec la couleur jaune. On pourrait probablement dire que ça part du fait que je suis une tripeuse de Skidoo dans la vie et la couleur d’un Skidoo, c’est jaune. D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé cette couleur-là. Quand j’ai commencé à faire de la musique, j’avais une gourde Skidoo. Elle était noire et il était écrit Skidoo en jaune. Je niaisais tout le temps, je disais toujours en spectacle qu’à chaque fois que je dis « Skidoo », Skidoo me donne une piastre. Après ça, la couleur jaune est restée. Quand sont venus les produits dérivés, la première affaire que j’ai fait, c’est un t-shirt et le dessin que j’avais fait faire était jaune. Après ça, ma gourde jaune, mes bas jaunes, ma teinture jaune… J’ai souvent un accessoire jaune sur mon corps ou même en spectacle, mon micro est jaune. Je trouve que c’est une couleur vivante, joyeuse et remplie de surprises. (rires)
À part le Skidoo et le motocross, as-tu un passe-temps ou un loisir quand tu n’es pas en spectacle?
Le motocross, je m’en étais acheté un. Mais honnêtement, j’ai plus grandi avec des quatre-roues, alors je l’ai vendu quelques années plus tard. J’ai encore mon quatre-roues et mon Skidoo chez nous. J’aime ça aller me promener avec mon chien dans les bleuetières en quatre-roues. Lui, il court à côté. Je te dirais que ce n’est pas mal de cette façon-là que je décroche quand je ne suis pas en spectacle, que je ne suis pas dans le tourbillon d’être sur la route tout le temps. Quand j’arrive chez nous, bien souvent, je passe à l’épicerie et après, je ne sors plus jusqu’à ce que je reparte. Je m’isole un peu pour promener mon chien, aller prendre des marches. Après ça, j’ai beaucoup trippé sur le karting dans ma vie. Si je n’avais pas été chanteuse, j’aurais aimé ça être une professionnelle du karting. Faire des compétitions et devenir une pro. La vie m’a amenée ailleurs, mais j’ai toujours aimé faire du karting. À part le quatre-roues, j’aime faire des casse-têtes. Mais c’est rare que j’en fais parce que quand j’en commence un, il faut que je le finisse. Des fois, si je commence, je suis plus capable d’arrêter. Alors je ne fais pas grand-chose d’autre dans ce temps-là. (rires) Mais l’hiver, je vais faire un casse-tête.
Quels sont les moments qui ont eu un impact important et qui t’ont motivée à continuer ta carrière?
Il y a des décisions qu’on prend dans la vie qu’on sent qu’elles vont avoir un impact et un changement. Moi, c’est quand j’ai découvert l’École nationale de la chanson, qui est une école spécialisée pour les auteurs-compositeurs-interprètes, située à Granby. Ça dure un an intensif. C’est une attestation d’études collégiales. Quand j’ai découvert ça, c’était pour moi une révélation si on peut dire. J’avais toujours eu une petite voix à l’intérieur de moi qui me disait de faire quelque chose de poussé, mais je ne savais pas quel chemin prendre. Quand j’ai découvert ça, j’ai été cherché plus d’informations et la vie a fait en sorte que quand je suis rentrée là, ça a vraiment changé ma vie. Cette décision-là, ça a vraiment été le point tournant. À la suite de ça, j’ai pris la décision de plonger la tête la première dans cette passion-là, dans ce rêve-là, dans ces objectifs-là. Je suis repartie à zéro dans la plupart des sphères de ma vie au niveau du travail, des relations et tout ça. J’ai tout mis mon énergie dans la musique, pour l’amour que j’avais pour ça. Finalement, aujourd’hui ça fait onze ans que je suis sortie de l’École nationale de la chanson et ça fait onze ans que chaque année, c’est ma plus grosse année. C’est un beau parcours.
Comment les gens ont réagi à l’annonce de la carrière que tu voulais faire?
Ma mère, vraiment bien. Mes frères et sœurs aussi. Mes parents se sont séparés quand j’avais sept ou huit ans. Mon père n’a pas été super présent. Je l’ai appelé pour voir s’il pouvait m’aider financièrement parce que je n’allais pas travailler pendant un an. Je lui ai demandé s’il pouvait payer ma chambre, il m’a dit non. (rires) On a raccroché. Il m’a rappelé disant : « Ça veut dire quoi, ça, aller dans la chanson ? » Je lui ai dit que ça me donnait une attestation collégiale en chanson. Mon père aime ça, les beaux diplômes, mais là, c’était juste un diplôme en chanson. Finalement, il m’a dit oui. Peut-être à reculons, mais je pense qu’aujourd’hui, il est vraiment fier de voir que le petit apport qu’il a mis, ça fait une grande différence. Sinon, je te dirais que le reste du monde était en accord avec mon choix. Sauf mon père. Mais maintenant, il est fier. (rires)
Quel parcours as-tu effectué pour faire le métier que tu fais aujourd’hui?
Je dirais que le début a été de prendre des cours de guitare, sans savoir que c’est ce que je ferais dans la vie. Jusqu’à ce que je découvre l’École Nationale de la chanson et c’est là que ma vie a changé à 180 degrés je dirais. À cette école là on t’apprend tout pour être capable de voler de nos propres ailes. Que ce soit au niveau de la gestion de la carrière artistique, de la création, de l’histoire de la chanson, du chant, des techniques vocales et j’en passe. Quand je suis sortie de l’école, il nous fallait des objectifs à court, moyen et long terme. Quand j’ai commencé, mon but était de faire 10 spectacles par années, ce qui équivaut à un peu moins d’un spectacle par mois. 11 ans plus tard, l’an dernier j’en ai fait 55 en 4 mois, on peut voir que les objectifs ont changé, ça évolué beaucoup. Mon début de parcours a été beaucoup dans les concours partout au Québec. Ceux-ci permettent de baigner dans ce milieu-là, tu rencontres des amis, tu tisses des liens, tu te fais des contacts, tu apprends beaucoup aussi. J’ai fait beaucoup de formations sur plein de trucs en lien avec la musique parce que c’est un milieu complexe (droits d’auteur, droits d’édition, droits mécaniques etc.). Ensuite je voulais un mini album pour jouer dans les festivals, puis j’ai fait 2 albums. Je vais sortir mon 3e album à l’automne.
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui voudraient aller dans le domaine de la musique?
Une des choses les plus importante, je dirais, serait de rester soi-même, de ne pas essayer d’être quelqu’un d’autre. Nous sommes tous uniques et souvent, ce qu’on pense qui est étrange chez nous, deviendra souvent notre force. Comme moi au début je trouvais ça bizarre de voir que j’écrivais comme je parlais, je me comparais à la façon de parler des autres. Quelques années plus tard, je réalise que c’est finalement une de mes forces, je pense. De croire en ses rêves, avoir un rêve c’est quelque chose mais de faire les premiers pas dans sa direction, amènera toujours un autre pas qui permet de tracer le parcours. Finalement c’est d’avoir du plaisir.
Tu as écrit un de tes albums dans ton chalet dans le bois, où as-tu écris ton nouvel album?
Cet album-là, j’avais comme objectif de l’écrire au lac Saint-Jean et sur cet abum là, on entend vraiment mon retour en région parce que je devais aller passer un hiver là mais finalement je suis retournée là, je me suis acheté une maison. J’habite là depuis 2 ans et demi, il y a des chansons que j’ai écrit en prenant une marche, d’autre dans la nuit, d’autres à la table du chalet où je passais l’hiver, il y en a que j’ai écrit dans la maison que je me suis achetée et ça s’entend sur l’album.
Quel sujet n’as-tu pas abordé dans tes chansons, que tu aimerais aborder dans le futur?
J’ai commencé à l’aborder un peu dans mes chansons, mes chansons sont souvent collées sur ce que je vis, au quotidien. J’aimerais être capable d’écrire une chanson en me sortant en racontant l’histoire de quelqu’un d’autre, avec la voix de quelqu’un d’autre. Être moins au ‘’je’’ c’est un défi auquel je pense depuis quelques années déjà.
Dans tes vidéoclips, on peut voir un aperçu de tes talents de comédienne. Aurais-tu aimé continuer cette voie après Watatatow?
Oui, j’aurais aimé ça. Quand j’ai commencé à faire de l’improvisation à 13 ans, j’ai eu le désir en même temps de devenir comédienne. J’aimais tout ce qui touchait le domaine des arts au secondaire. Après ça, Watatatow est arrivé. Quand ça s’est terminé, j’ai quand même essayé de continuer dans ça et c’est là que la musique a pris plus de place si on peut dire. Mais oui, j’ai essayé un peu. J’ai fait de la figuration dans quelques films, j’ai fait des émissions et tout ça. Mais je me suis vraiment concentrée sur la musique. J’ai vraiment aimé ça de jouer des rôles dans mes clips. Ce n’est pas quelque chose que j’exclus dans ma vie plus tard.
Tu fais maintenant une chronique à la radio chaque semaine. Est-ce que faire de la radio faisait partie de tes rêves ? Aimes-tu l’expérience ?
Je n’avais pas comme rêve de faire de la radio, mais c’était dans ma tête parce que j’aime ça toucher à tout. J’aime ça apprendre et découvrir de nouvelles choses et je m’étais dit peut-être que plus tard j’aimerais ça toucher à ça. Je ne pensais pas que ça allait venir vite comme ça dans ma vie. On m’a approchée pour me proposer des vendredis à CKOI et j’étais là : « C’est une belle offre que j’ai de la misère à refuser ». Pour répondre à ta question, ce n’était pas un rêve, mais c’est quelque chose e je me plais vraiment à découvrir. En fait, ça me fait vraiment sortir de ma zone de confort. Je trouve que quand on sort de notre zone de confort, on grandit en tant que personne. C’est un peu ça que je vais chercher en ce moment.
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique dans la vie de tous les jours ?
Une grande importance. Je pense que plus on vieillit, plus c’est important de se garder en forme. Je le vois parce que je fais des spectacles et c’est important de se garder en forme pour le souffle et essayer de livrer. Je suis quelqu’un qui bouge beaucoup en spectacle et j’essaie chaque jour de faire un peu d’exercice. Ce n’est pas toujours facile quand on est tout le temps en déplacement. J’aimerais pour le restant de mes jours essayer de garder l’activité physique présente dans ma vie. Je pense que c’est une clé pour une bonne santé, un bon mental et un équilibre de vie.
Que penses tu du fait que des jeunes comme nous s’impliquent bénévolement dans leur municipalité?
Je trouve ça merveilleux et vraiment beau de voir ça parce que j’ai l’impression que même quand j’étais jeune, je ne me rappelle pas avoir vu quelque chose comme ça. Je trouve ça « hot ». J’ai l’impression qu’on dit souvent que les jeunes sont sur leur cellulaire et qu’ils ne font rien. Mais là, je trouve que c’est tout le contraire que je vois. Je trouve ça magnifique de vous voir et de pouvoir participer à ça avec toi. Je vois que c’est plein d’avenir pour le futur.
Pour toi, la persévérance scolaire, c’est quoi?
Pour moi, c’est quand ça devient difficile. Je suis passée par là, autour de mon secondaire 4 environ. J’étais démotivée complètement de l’école, j’avais même pensé lâcher l’école. J’arrivais en retard à mes cours, je dormais pour mes examens. J’étais complètement déconnectée. Par contre, j’ai toujours eu une petite voix à l’intérieur de moi qui me disait de ne pas lâcher. Je me suis accroché à cette petite voix-là. Je ne savais pas pourquoi, mais je me suis dit : « Je vais l’écouter parce que je pense que le « feeling » et l’intuition qu’on a à l’intérieur de nous, c’est parfois notre meilleur conseiller ». Avec les années, j’ai vu que c’était vrai. J’ai décidé de poursuivre et de finir mon secondaire 5. Quand je l’ai fini, je n’avais pas les mathématiques nécessaires pour aller au cégep. Je me disais : « Bof, de toute façon, je ne vais pas aller au cégep ». Mais j’avais encore cette petite voix-là qui m’a dit : « Tu devrais finir tes affaires et après, on en parlera plus ». Je suis allée m’inscrire à une école qui était semi-adulte, pour les jeunes de 16, 17 ou 18 ans. Je suis allée finir mes maths. Honnêtement, j’ai déjà eu 1 % dans un examen de maths. Donc, ça m’a pris du courage, de la persévérance et de la détermination pour aller m’inscrire et de me dire que je vais aller à mon rythme pour finir mes mathématiques. J’ai toujours été motivée en commençant une année scolaire, mais je suis quelqu’un qui est beaucoup dans la lune. Dans une classe de 32 élèves comme c’était, ce n’était pas long avant que je parte dans la lune et que je manque la formule d’algèbre. Pendant l’année où j’ai fini mes maths, j’allais à mon rythme, mon prof m’a aidée aussi. J’ai terminé mes maths de secondaire 5 avec 95 %. Je pensais que j’étais nulle, mais finalement ce n’est pas que j’étais nulle, c’est juste que je ne cadrais pas dans cette façon de faire-là. Ça m’a beaucoup encouragée, mais je ne savais pas encore pourquoi j’avais fini mes maths. Je ne voulais pas y aller au cégep. C’est dix ans plus tard, quand j’ai découvert l’École nationale de la chanson, qui est l’équivalent d’un Cégep, que j’ai vu que j’avais besoin de mes maths de secondaire 5. Là, j’étais vraiment contente de les avoir finis parce que sinon, je n’aurais pas pu accomplir mon rêve. Je pense que ça répond bien à ce que c’est pour moi la persévérance scolaire.
Quel artiste t’inspire le plus?
Je n’ai pas vraiment d’idoles, mais en ce moment, dans le monde entier, Brandi Carlile, c’est l’artiste que j’admire le plus. J’aime sa façon d’écrire, j’aime la personne qu’elle est, j’aime la façon qu’elle a de s’exprimer, j’aime son style. J’ai été la voir en show déjà deux fois. Une fois en spectacle solo et curieusement je m’étais habillée comme elle, mais à l’envers. Donc j’avais des pantalons bleus avec un veston vert et elle, elle avait un veston bleu avec des pantalons verts. À la deuxième chanson, elle m’a vue. Elle m’a dit : « Hey, on matche ! » Pendant tout le spectacle, elle lançait des pics de guitare. Je souhaitais tellement qu’elle m’en lance un dans ma direction parce que j’avais un bon siège. Le dernier pic de la soirée, elle part pour le lancer et je me suis levée. J’ai crié : « Hey! » Et là, elle m’a vue. J’ai fait un pas en avant et elle m’a lancé son pic, mais le pic est tombé entre la clôture de sécurité et le stage. Là, je voulais fouiller avec ma lampe de poche pour le trouver, mais elle m’a dit : « Je vais t’en chercher un autre ». Donc je me suis avancée sur le bord du stage pour attendre le pic. Quand elle m’a revue habillée comme elle, elle a dit : « You guys gotta see this shit » et elle m’a dit de monter sur le stage. Elle me fait monter sur le stage devant 3000 personnes. Je monte, j’ai sauté comme mon chien quand je lui dis de faire une commande. Elle m’a dit que c’était sa dernière chanson et qu’on allait faire le salut ensemble. (rires) On a salué le public ensemble et j’ai eu son pic. J’ai plein de photos avec elle aussi. C’était mon anecdote avec Brandi Carlile. En ce moment, c’est l’artiste que j’admire le plus. Mon rêve, ce serait de faire une chanson avec elle. (rires)
Qu’est-ce qui t’a inspirée à écrire ton hit Semi-route Semi-trail?
J’étais en discussion avec un de mes amis qui me disait un peu comment il était. C’est quelqu’un que je venais de rencontrer et il m’expliquait qu’il était « redneck ». J’étais là : « Okay, moi je ne suis pas « redneck », je suis semi-route semi-trail » pour expliquer que je suis capable d’être « redneck », mais je suis capable aussi d’avoir de la classe. C’est là que je lui ai dit qu’il fallait que j’arrête de lui parler parce que je venais d’avoir une idée de chanson. Je suis rentrée tout de suite chez nous et j’ai écrit toutes les idées que j’avais. Je me disais que j’allais écrire une toune qui s’appelle Semi-route Semi-trail parce que j’ai besoin des deux univers pour être équilibrée. Je ne pourrais pas habiter à Montréal tout le temps, je ne pourrais pas habiter dans le bois tout le temps. J’aime ça l’équilibre entre les deux.
Quelle est ta chanson préférée?
J’en ai plusieurs. Si j’en ai une à dire, je vais parler de la chanson avec laquelle j’ai découvert Brandi Carlile. J’étais assise dans ma voiture, dans le stationnement du Canadian Tire. J’ai écouté la chanson, je suis partie à brailler. Ça s’appelle « The Story ». Encore aujourd’hui, c’est une chanson que j’aime énormément. Il y en a plein d’autres que j’aurais pu nommer, mais celle-là est significative parce qu’en plus, c’est l’artiste que j’admire.
Quelle est la marque de son ski doo?
C’est un Summit X 850, 165 pouces, 2 pouces et demi de chenille.