Roxanne Bédard-Martineau, propriétaire de l’entreprise ‘’Pression’’ réalisée par Madison Ménard et Maxime Houle du Comité 12-18 de Durham-Sud.
Pourriez-vous nous décrire votre entreprise ?
En fait, PRESSION est une entreprise qui conçoit des accessoires textiles, plus particulièrement des boîtes à lunch qui sont isothermes donc qui gardent au froid. Je fais aussi des trousses, des étuis, des napperons, tout ce qui à un lien aux boîtes à lunch. Ce qui me différencie beaucoup des autres, c’est que mes motifs sont créés par une graphiste et ensuite, moi je les fais imprimer ici au Québec. Une de mes valeurs, c’est vraiment la production locale et l’achat local donc j’essaie de rassembler toutes les actions le plus possible ici au Québec.
Quels types de métiers peut-on retrouver dans votre entreprise ?
Dans le fond, ça peut aller de designer, parce qu’il faut quelqu’un pour concevoir les produits, les penser, les imaginer. Ensuite, une patronniste. Il faut aussi quelqu’un pour coudre, donc une couturière. Mais tu sais…derrière tout cela, il y a aussi une personne qui doit s’occuper des réseaux sociaux, celle-ci doit préparer les visuels pour les réseaux sociaux et les événements. On doit avoir une comptable et bien sûr pour se vendre, il faut quelqu’un qui soit capable de vendre les produits aussi.
Quelles sont les valeurs de votre entreprise ?
Ha ! C’est une belle question ! Les valeurs bien premièrement comme je disais plutôt, l’achat local et tout ce qui entoure la production locale, c’est vraiment quelque chose d’important pour moi. Aussi la collaboration des artisans entre d’autres entreprises. Par exemple, moi je fais faire mes petites plaquettes sur mes produits par une autre artisane du Québec. Mes motifs sont créés ici aussi, j’y fais imprimer mes trucs…J’aime beaucoup l’aspect qu’un produit rassemble plein d’entreprises d’ici.
Quelles qualités de base recherchez-vous chez vos employé(e)s lors ce que vous les embauchez?
Et bien par exemple, depuis quelques années déjà, j’ai quelqu’un qui fait la confection pour moi, donc qui va m’aider dans la couture. Ce que je recherche d’une personne qui va coudre, c’est d’être minutieuse, d’être à l’écoute aussi des instructions que je vais lui donner pour qu’elle comprenne bien et qu’elle soit fiable. Par exemple, si je demande si c’est possible d’avoir une conception dans deux semaines et bien j’ai envie qu’elle respecte ses engagements.
Quels types de réalisations ou de projets de votre entreprise dont vous êtes particulièrement fière?
Le fait de réussir à la faire grandir, c’est bien…Mon but ce n’est pas de devenir international, loin de là, j’ai envie que ça reste petit, que ça reste proche des gens, c’est de garder mes valeurs. Ce que je veux c’est de rester vraiment fidèle à moi !
Comment se passe une journée de travail pour vous ?
C’est assez différent d’une journée à l’autre ! Quand il y a des évènements qui arrivent, c’est certain que je prépare ma production. Sinon, si c’est plus dans un temps mort d’évènement alors j’en profite pour préparer mes publications Facebook et pour chercher des nouveaux points de ventes, c’est beaucoup de recherches aussi.
Quelle est la partie de votre travail que vous préférez?
La création ! C’est vraiment ça qui est le plus agréable ! C’est quelqu’un d’autre qui fait les dessins pour moi mais c’est moi que donne l’ambiance que je veux donner. savoir ce qu’ils ont envie. Sinon quand je fais des marchés, avoir le contact direct avec les clients, c’est intéressant. Ce n’est pas comme une vente internet ou je fais seulement voir le nom de la personne et que je fais son envoi.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?
Je pense que c’est la simplicité, je crois que je ne suis pas une personne compliquée et ça se reflète dans mes produits. Il n’y a pas de superflu. J’aime tout ce qui touche à l’art aussi. Comme je suis quelqu’un de quand même artistique, ça m’inspire ! Et la relève aussi, c’est inspirant de voir les jeunes évoluer avec Partenaires 12-18 en particulier !
Pour vous, la persévérance scolaire, c’est quoi ?
Pour moi la persévérance scolaire veut dire que même si quelqu’un n’a pas de résultats incroyables, celui-ci est engagé dans ses études, il travaille fort. Même s’il ne réussit pas du premier coup, il ne lâche pas, il persévère. C’est vraiment quelque chose dont je suis un peu rattachée parce que je ne suis pas quelqu’un qui performait tant que ça, mais je travaillais fort et au bout de la ligne, j’étais fière de ce que je faisais !
Quel message voulez-vous lancer aux jeunes ?
Et bien de croire en vos rêves, de croire en ce qui vous fait vibrer aussi, malgré des fois. Je n’aurais pas mon entreprise aujourd’hui si j’avais écouté tout ce que l’on m’a dit.
Que pensez-vous des jeunes qui s’impliquent bénévolement dans leur municipalité ?
Ça me touche beaucoup parce que je suis passée par là aussi, donc je trouve ça très intéressant de voir qu’encore aujourd’hui, ça continue. Je pense que le bénévolat leur apprend aussi beaucoup de chose dans la vie, que parfois ce n’est pas une question d’argent mais plutôt de reconnaissance, de satisfaction d’avoir aidé les autres, je trouve ça important !
Quelle importance accordez-vous à l’activité physique ?
Juste l’équilibre ! Je suis allée dans les deux extrêmes et aujourd’hui, je pense avoir trouvé mon équilibre. Oui c’est important mais je pense que c’est important aussi d’avoir du plaisir dans ça et de ne pas transformer ça en compétition nécessairement !