Entrevue avec Josianne Lauzière, présidente- stratège principale de Synaptik Média, réalisée par Émy St Sauveur et Cloé Girard du Comité 12-18 de L’Avenir.
Décrivez-nous votre entreprise ?
Ce que nous faisons chez Synaptik Média, c’est de la production vidéo, du « motion » et aussi de la réalité virtuelle. Nous le faisons surtout pour le secteur corporatif, des entreprises et aussi des municipalités. Nous le faisons également dans le secteur des évènements mais aussi beaucoup pour les formations. Nous créons des formations en ligne ou des vidéos de formation.
Quels types de métiers pouvons-nous trouver dans votre entreprise ?
Il y en a plusieurs ! Il y a des caméramans, des monteurs, des « motions designers ». Le « motion design » est la création de dessins. Ça pourrait se rendre jusqu’aux Simpson, mais nous, nous le faisons surtout pour les entreprises. C’est surtout de l’animation d’images, parfois de personnages, parfois d’icônes, comparativement à la production de vidéos où l’on filme des images réelles. Nous retrouvons également des rédacteurs, des scénaristes, qui vont vraiment planifier le contenu ou planifier les narrations. Nous pouvons aussi trouver des narrateurs, des gestionnaires de plateau qui vont coordonner le tournage, s’assurer que tout ce qui se passe devant la caméra fonctionne bien. Nous avons des intégrateurs multimédias pour le secteur de la formation. Ils s’assurent de faire toute l’intégration du contenu. C’est un travail un peu plus technique. Nous avons aussi des stratèges, c’est ce que moi je fais, c’est un de mes rôles. C’est vraiment de construire la stratégie. Pour qu’une vidéo performe, il faut se questionner, à qui on s’adresse, comment on s’y adresse, quel message nous voulons passer, nous sommes rendus à quelle étape avec lui. C’est mon gros plaisir de me questionner. On diffuse ça où et comment ? Et d’échanger avec les gens, comprendre leurs besoins, pour trouver des solutions, leur expliquer notre univers pour les aider à prendre la bonne décision. Nous avons aussi le coordonnateur de production. Tout le long du processus, c’est lui applique la rigueur. Il s’assure de parler à tous les spécialistes. C’est qui le premier qui va entendre parler du projet et il va établir ce qui doit être fait. Il faut parler au caméraman pour tel évènement, je dois parler avec le stratège. Il coordonne tout ce beau monde-là du début à la fin. Ça prend quelqu’un qui aime la logistique, voir à tout, aimer être en relation avec le client. Il va également avoir une adjointe administrative qui est tellement précieuse pour que tout se tienne d’un point de vue budgétaire et administratif. Finalement, il y a le directeur général qui est notre chef d’orchestre. Il s’assure que tout va bien dans toutes les facettes de l’entreprise. Nous avons tout ce beau monde-là dans notre équipe et c’est avec chacun d’eux que nous réussissons à faire ce que nous faisons dans l’entreprise.
Quelles sont les valeurs de votre entreprise ?
Synaptik est vraiment une entreprise basée sur les valeurs. Il y en a une pour nous qui est très importance, c’est la bienveillance. Nous voulons être bienveillants. Ce n’est pas de te vendre quelque chose à tout prix et ni de te vendre n’importe quoi parce que j’ai des objectifs à atteindre. Nous en n’avons pas des tactiques de vente chez Synaptik. Personne n’a de commission parce qu’il a vendu quelque chose. Nous voulons rendre service et être bienveillants ce qui nous amène souvent à éduquer nos clients. Nous leur voulons du bien et ça va se voir autant dans l’équipe, qu’avec nos clients. Se permettre d’être humain et se vouloir du bien, voilà. Dans nos valeurs fortes, la pertinence et la performance. Nous voulons nous questionner sur ce qui va vraiment amener la vidéo ou le contenu qu’on développe afin qu’il soit pertinent. Elle doit bien rejoindre les cibles, performer, aller chercher un maximum de vues. Bref, elle doit répondre au pourquoi on fait ce projet-là. Il n’y a aucune entreprise qui fait une vidéo en se disant qu’il espère que personne ne va la voir ! Ils veulent du contenu parce qu’ils ont des enjeux. Ils veulent recruter, communiquer leur message. Nous avons aussi la valeur de l’innovation qui est super forte. On se questionne tout le temps. Ce n’est pas pour rien que nous sommes allés en réalité virtuelle. On se questionne toujours à savoir comment faire plus, comment faire mieux. Et une autre valeur qui est très forte est le plaisir. On s’assure d’avoir du plaisir, de rire ensemble. On a absolument le droit de ne pas se prendre au sérieux !
Quelles qualités de base recherchez-vous chez vos employés quand vous les embaucher ?
Les mêmes valeurs que nous autres ! Il est certain que ça demande des compétences de base. Dans notre domaine, il faut avoir travaillé son porte-folio, avoir pratiqué et être curieux de l’industrie. Ici, ce ne sont pas des employés, mais des joueurs parce que chez Synaptik, nous formons une équipe. Si nous avons le choix entre un joueur potentiel qui a un grand ego, il a beau avoir un super beau talent, s’il ne cadre pas dans nos valeurs et qu’il est là juste pour prouver à tout le monde qui est le meilleur, on ne veut rien savoir. Son talent ne compte pas. Si on a quelqu’un qui travaille fort, qui porte les mêmes valeurs que nous et, même avec des connaissances de moins que l’autre, on va choisir celui-là. Des connaissances ça s’apprend, mais une attitude c’est difficile à changer !
Est-ce qu’il y a des réalisations ou des projets pour lesquels vous êtes particulièrement fière ?
Oui ! Encore une fois, il a fallu que je me gère ! Il y en a 3-4. Il y a un projet que nous avons réalisé en République Dominicaine. On est allé faire des visites virtuelles de la République Dominicaine pour permettre aux gens de visiter plusieurs lieux sans devoir s’y rendre. On sait quand nous avons à choisir une destination vacances, nous retournons souvent aux mêmes endroits, car nous sommes certains qu’on va aimer ça. Permettre de visiter de nouveaux lieux étaient très stratégiques. Nous avons fait un 11 jours là-bas à tourner tout le temps. Même à filmer des couchers de soleil. Ils nous ont amenés dans les meilleurs endroits ! La raison pour laquelle il me rend fière ce projet-là, c’est qu’ils l’ont publicisé et ils l’ont mis sur la page Facebook du « National Geographic » du Canada. C’est lui qui a eu le plus de vues de l’histoire du « National Geographic » du Canada ! Nous étions tous très fiers de ces centaines de milliers de vues ! Je suis fière des projets d’implication sociale que nous faisons dans notre communauté. Ça fait plusieurs années qu’on s’implique dans la municipalité pour des fondations. On les aide à communiquer leur message et ça me rend fière ! Ça fait du sens qu’on prenne conscience des besoins de notre communauté et de supporter ceux qui s’impliquent. Il y a aussi Structures BRL. Celui-là je l’aime car le client a accepté qu’on l’amène dans notre univers. Nous avons pu aller dans un concept fou ! C’est tellement drôle ! Une vidéo pour le recrutement pour lui qui est à la recherche de soudeurs. C’est quelque chose de vraiment difficile de recruter des soudeurs dans la vie ! On a vraiment défini avec lui son profil et nous avons sorti un concept de fous où les gars, avec un chalumeau, allument un gâteau de fête. On l’a amené à faire un paquet de niaiseries tout en étant une bonne vidéo corporative. Elle s’est promenée aussi, tout le monde l’a vue ! Nous avons vraiment ri ! Tout le monde qui la regarde est crampé et se demande ce qu’ils font là ! Nous avons un gars qui liche un comptoir en disant que c’est super propre. Ce sont des choses qu’on ne fait pas habituellement, mais eux ont voulu y aller. Ça me rend vraiment fière qu’ils aient osé et assumé leur message. Nous faisons également plusieurs projets pour Cascades. Un projet qui m’a rendu particulièrement fière c’est celui qu’on a pu présenter sur leur plan de développement durable. Ils cherchent à avoir un impact par leurs différentes actions qu’ils mettent en place. Le message qu’ils lançaient donne le goût de faire des efforts pour la planète.
Selon vous, quels sont les avantages de travailler en région ?
Ce qu’on fait habituellement se fait dans les grands centres. Avant qu’on fonde Synaptik, ici au Centre-du-Québec, tout le monde nous disait qu’il fallait être dans les grands centres comme Montréal ou Québec. On s’est entêtés, nous on veut vivre en région. On vient d’ici et on veut s’établir ici. Travailler en région égale la nature, la qualité de vie, le rythme. Pour moi ça symbolise également la confiance qu’il y a entre les gens. On a moins le goût de faire n’importe quoi quand tu sais que tu as des chances de le croiser en faisant ton épicerie. Je trouve ça précieux le sentiment d’appartenir à une communauté, connaître des gens, savoir à quoi que tu contribues et la différence que tu peux faire. Travailler en région, c’est la décision la plus intelligente, surtout en ce moment avec le télétravail. En région, tu peux faire presque tous les métiers.
Comment se passe une journée de travail chez vous ?
Comme nous avons plusieurs quarts de métiers, ce n’est vraiment pas pareil pour tout le monde. Pour ma part, j’ai un rôle d’entrepreneur. Je touche à tout. Pour l’équipe de production c’est beaucoup de tournées, de création, de montage. Personne chez Synaptik fait la même chose tous les jours. Dans mon cas, une journée peut ressembler à des échanges avec mon équipe pour concevoir un projet. Je peux avoir des rencontres avec des clients pour comprendre leurs besoins, les aider à trouver une solution et les conseiller. À l’occasion, je vais sur des tournages. Avant j’y allais beaucoup, c’est principalement ce que je faisais quand l’entreprise était plus petite. J’y vais encore, je vais découvrir les gens, voir les lieux. Ça, c’est l’aventure ! On ne sait jamais ce qui peut arriver sur un tournage. Tu ne peux tout planifier, mais tu dois toujours t’adapter. Il y a toujours une notion d’imprévues. Une journée, je peux faire de la révision de projet. Le projet a déjà été fait, je dois valider si le contenu est correct et si nous passons le bon message. Dans mon rôle, je vais avoir aussi la vigie administrative de l’entreprise. Je ne fais pas la comptabilité et ce bout-là, mais je vérifie comment vont nos chiffres, est-ce que tout tient la route encore. Je vais aussi travailler sur des projets internes d’amélioration continue afin qu’on soit toujours meilleurs. Je vais aussi travailler pour implanter des logiciels pour s’automatiser davantage dans nos communications. Je fais aussi de ça.
Quelle est la partie de votre travail que vous préférez?
C’est une bonne question ! Ce ne sont pas des tâches que je préfère mais des moments. Ce que je préfère, ce sont les moments de partage, les moments qui sont vrais. Mon gros plaisir dans mon travail, c’est de voir un collègue qui s’accomplit. Comme avant c’était un défi de recevoir de sa part un feedback, je le vois qui sort de sa zone de confort. Nous en avons jasé un peu, il fait une rétroaction à une autre et il s’améliore là-dedans. De jaser avec un client, de le voir réfléchir et ça lui donne plein d’idées de comment il pourrait utiliser la vidéo pour son entreprise. Et aussi moi-même m’améliorer. Devenir chaque jour une meilleure version de moi-même. Avant je me blasais des métiers que je faisais. On dirait qu’une fois que j’ai tout appris et que je dois faire une deuxième boucle, ce n’est pas mon profil. Il faut que ça avance tout le temps, que je m’améliore. Je suis très critique envers moi-même. Le métier que je fais chez Synaptik dure depuis 11 ans et je ne me tanne vraiment pas. Chaque fois que je pense que j’ai appris quelque chose, je vois tout le reste qu’il reste à apprendre et à améliorer. Le fait que ce soit varié et il y a plusieurs zones où je peux travailler à m’améliorer et à devenir meilleure.
Jusqu’où rêvez-vous d’amener votre entreprise ?
Je ne sais pas ce qu’on vous répond habituellement à cette question. Je pourrais répondre un chiffre d’affaire à 3-4 millions ou je veux qu’on soit deux cents joueurs… Mais moi ce que je rêve, c’est que Synaptik devienne un modèle ce à quoi doit servir une entreprise. Je suis convaincue que l’utilité d’une entreprise est de permettre aux gens de s’accomplir professionnellement. Ce que je rêve avec cette business-là est d’en faire la place où les gens s’accomplissent professionnellement en gagnant le meilleur salaire possible. Je veux que l’entreprise ait les moyens de s’impliquer dans la communauté, de soutenir des projets pour faire une vraie différence, pour soutenir des initiatives. Je rêve de voir performer les entreprises qui ont les mêmes valeurs que nous autres. Je veux que ce soit ces entreprises qui prennent la place dans le marché. Je veux qu’on fasse tout ça en étant rentable. Ne pas faire ça en donnant tout, mais je veux avoir un modèle qui trouve cette équilibre là, qui démontre qu’on peut avoir toutes ces valeurs là et être rentable.
Pour quelles raisons devrait on travailler pour votre entreprise ?
Pour contribuer à ce rêve-là ! Je dis souvent que moi ce que je veux, c’est améliorer le monde une communication à la fois ! Ceux qui ont envie de bâtir ce monde-là, qu’ils viennent, ils auront la place pour y contribuer. On leur donne cette chance, d’être eux même, d’être vrai, avec leurs couleurs. Il n’y a pas de hiérarchie chez Synaptik. Ça serait moi la plus haute dans la hiérarchie et je suis loin d’être autoritaire ! Ce n’est pas ça ma vision.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?
Je crois que c’est la seule question que je n’ai pas préparée d’avance ! Je dirais la vie, dans toutes ces facettes. La vie, la naissance, la mort. La nature en fait, ça m’inspire beaucoup. De juste observer comment ça se passe pour s’enlever de la pression. Ce n’est pas parfait la nature. Et je dirais l’amour, ce que l’amour peut faire. Pas l’amour, amoureux, mais l’amour d’aimer les autres. Et je dirais l’intelligence émotionnelle, ça me fascine ! Ça m’inspire beaucoup en fait. Les émotions, leur donner de la place. Je considère que nous sommes dans une société malade émotionnellement. Dès qu’il y a une émotion, c’est déplacé. Il ne faut pas être en colère, ça c’est de la violence. Non ! La colère n’est pas de la violence ! C’est quelque chose qui me fascine et m’inspire beaucoup.
Pour vous, la persévérance scolaire c’est quoi ?
J’ai pris une petite note question de bien m’enligner. Pour moi la persévérance scolaire, je vois plus la persévérance que le scolaire. De s’entêter à persévérer, ça sert toute une vie ! Il faut se concentrer sur un but et c’est à chacun de déterminer c’est quoi son objectif. Persévérer en regardant notre objectif, on ne peut pas être perdant. On y apprend toujours quelque chose. Pour moi la persévérance scolaire, c’est un plan d’apprentissage de la vie. De persévérer même quand on n’est pas confortable, d’aller chercher de l’aide si l’inconfort est trop fort c’est vraiment correct. Essayer d’atteindre l’objectif peu importe ce que c’est. Faire tout ce qu’on peut pour persévérer et apprendre des affaires qui des fois ne nous intéressent pas. On ne sait pas dans la vie et plus tard, quand est-ce que ça va nous servir. Selon mon humble expérience, ce n’est pas quand j’étais à l’étape du scolaire que je savais ce que je voulais faire dans la vie, que je savais ce que j’avais besoin et à quoi ça me servirait. La preuve, c’est que j’ai fait mes maths 436 et 536 et ma chimie et je ne voulais pas du tout m’en aller vers les sciences. J’aurais pu bifurquer vers le théâtre ! J’en ai appris des affaires ! J’ai appris à me casser le ciboulot et à ne pas lâcher le morceau. Persévérer dans le scolaire, c’est sûr que ça te sert d’apprendre des choses que tu ne juges pas nécessaire. Ça va te servir toute ta vie. Il ne faut pas oublier que c’est important de demander de l’aide et de moduler c’est quoi ton objectif. Si toi tu persévères parce que ton objectif est un secondaire 4, c’est correct ! Va le plus loin que tu es capable.
Quel message voulez-vous lancer aux jeunes de notre région ?
Dans quel monde as-tu envie de vivre ? C’est simple comme ça ! Crée-le ! Il reste encore bien de la place pour le construire. Tout le monde peut faire une différence dans le monde ! Rêve-le et fais tous les petits bouts de chemin que tu es capable de faire pour que ça devienne une réalité !
Que pensez-vous des jeunes qui s’impliquent bénévolement dans leur municipalité ?
Toute expérience te fait avancer ! J’en ai fait du bénévolat. Je me suis impliquée dans plein de projets et j’ai toujours appris ! C’est très louable, ça fait une différence dans la communauté. C’est gagnant-gagnant. Quand tu t’impliques, tu prends de l’expérience, tu rencontres des gens, tu développes ton réseau, tu ne sais pas où ça pourrait te mener. Avec Synaptik, j’ai un client qui venait à l’école primaire. Tu ne sais jamais qui tu vas rencontrer ! Rencontrer des gens, sortir, tisser des liens, agir en fonction de tes valeurs vont normalement t’amener à la bonne place !
Quelle importance doit-on accorder à l’activité physique ?
J’ai l’air de la sportive de la place ! C’est drôle, j’ai longtemps été coach au basket et de tennis quand j’étais ado et au CEGEP. Moi je dirais que toute stratégie qui te fait du bien, il faut la mettre en place chaque fois qu’on est capable. On n’a pas les mêmes besoins. On n’a pas tous les mêmes besoins de faire 30 heures d’exercice physique par semaine. Il faut seulement avoir conscience de ce que nous avons besoin. On vit dans un corps, pas juste dans une tête et on n’a pas besoin seulement de bouts de doigt au bout d’un écran. De sortir, de bouger, d’avoir conscience de ce qu’il y a autour, à la fréquence que nous en ressentons le besoin. On est dans un corps, il faut prendre soin de ce coups-là. C’est lui qui nous permet de vivre tout le reste de l’aventure. L’activité physique est une façon d’en prendre soin et de prendre soin de soi.
Qu’est-ce que vous pensez de la relation entre les jeunes et la cigarette et ou la vapoteuse ?
Ce n’est pas un contexte que je connais. Je dirais juste à quel besoin ils répondent en faisant ça ? On essaie tous de combler nos besoins. Moi je ne vais pas juger, loin de là. Je n’ai pas à critiquer le choix d’un autre jusqu’à temps que ma fille soit ado ! Sérieusement, je pense qu’on cherche tous à répondre à des besoins et nous prenons des stratégies pour le faire. Ma question serait : Parfait, tu réponds à quel besoin maintenant ? Quand tu fumes ou vapotes, est-ce que c’est parce que tu as besoin de calme, de descendre la pression ? Tu as le goût d’envoyer quelqu’un promener et c’est ta façon de lui démontrer qu’il n’a aucun pouvoir sur toi ? Est-ce que tu le fais parce que tu adores la sensation quand ça entre à l’intérieur de toi et l’effet que ça te fait ? Tu réponds à des besoins. J’espère que les jeunes ont conscience du pourquoi ils le font. Je considère qu’il faut répondre à nos besoins sans que ça nous détruise ou nous fasse du mal et sans que ça nous impacte à plus long terme. Nous sommes des humains, on cherche des solutions, on cherche des outils.
Pour terminer, quels sont les impacts positifs de la légalisation du cannabis et en contrepartie les effets négatifs de celle-ci ?
Les deux dernières questions, c’est à vous autres que j’avais envie de les poser ! Pour vrai, moi je suis qui ? Je réponds à mes besoins de d’autres façons. La légalisation du cannabis, ce n’était pas légal quand j’étais jeune. Est-ce mieux légal ou mieux pas ? Vous autres vous, en pensez quoi ? Ça fait quoi comme différence que ce soit légal ?
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